L’Institut d’histoire et anthropologie des religions de l’Université de Lausanne (FTSR) et les Archives d’Etat de Genève (AEG) présentent l’événement :
« Dévoiler les archives de la surveillance »
le 21 mai 2024 à 17h aux Archives d’Etat.
Lors de cet événement, le grand public comme les spécialistes sont invités à découvrir, les instruments, notamment numériques, donnant accès de manière renouvelée aux sources de l’histoire de Genève et des formes de surveillance instaurées à l’époque moderne. Six courtes communications présenteront chacun de ces instruments, qui constituent le résultat de plusieurs décennies de recherches sur l’histoire du contrôle social exercé au sein des sociétés protestantes réformées de la première modernité (XVIe-XVIIIe siècles).
Gratuit, sur inscription : archives@etat.ge.ch
Le public aura également l’occasion de découvrir des documents originaux produits au XVIe siècle par le Consistoire de Genève.
Une verrée permettra ensuite à la presse et au public de rencontrer les protagonistes internationaux et locaux de la recherche sur les consistoires réformés.
Programme
« Présentation de l’institution et du projet d’Hôtel des Archives » par Pierre Flückiger, archiviste d’État (Archives d’État de Genève)
« Brève présentation des tribunaux ecclésiastiques réformés (consistoires) » par Christian Grosse, professeur (Université de Lausanne)
« Restauration et numérisation des registres de procès-verbaux du Consistoire (XVIe-XIXe siècles) » par Anouk Dunant Gonzenbach, archiviste d’État adjointe (Archives d’État de Genève)
« Du manuscrit au livre imprimé : le projet de transcription et d’annotation des registres du Consistoire de Genève au temps de Calvin » par Jeffrey Watt, Distinguished Professor of History (Université du Mississippi)
« Les volumes en Open Access et la base de données du Consistoire de Genève au temps de Calvin » par Isabella Watt, éditrice scientifique des registres du Consistoire de Genève
« Documenter la diversité des consistoires : un inventaire exhaustif des registres francophones de Suisse et de France » par Christian Grosse, professeur (Université de Lausanne)
