Parler archives entre midi et deux, ça vous dit ?
En résonance avec cinq grandes dates qui ont marqué l’histoire de la République, les Archives d’État (AEG) vous invitent à découvrir des pièces historiques célèbres, insolites ou méconnues.
Le passé de Genève est jalonné d’événements constitutifs de son histoire. Les Archives d’État en conservent la mémoire. Procès criminels, enquêtes judiciaires, pièces à conviction, placards, partitions, manuscrits ou encore registres d’état civil : à l’occasion des midis des Archives, de précieuses sources sont exposées au public et décryptées par l’équipe des AEG. La visite est libre, gratuite et informelle.
La découverte de pièces historiques à l’occasion de visites libres
Les Archives d’État jouent un rôle central dans la République : elles renforcent la démocratie en garantissant un accès aux documents qui légitiment l’exercice du pouvoir. Parallèlement à cette mission, elles conservent aussi des traces plus infimes et intimes du quotidien des Genevoises et Genevois. En ouvrant leurs portes à la Cité lors des midis des Archives, les AEG proposent ainsi à tout un chacun de se familiariser avec un patrimoine archivistique hors du commun.
Pour cette première édition, cinq vendredis ont été retenus. Ces jours-là, autour de dates importantes pour Genève ou d’événements marquants, c’est toute une mémoire institutionnelle, sociale et culturelle qui s’offre au regard.
Entre 12h et 14h, l’équipe des AEG accueille le public et se tient à sa disposition pour contextualiser les documents exposés. Les midis des Archives ne sont pas conçus comme des rencontres savantes; ils ambitionnent plutôt de valoriser une culture partagée à l’occasion de discussions informelles.
Dates :
11 avril 2025
Michée Chauderon, la dernière sorcière exécutée à Genève (1652)
30 mai 2025
L’entrée de Genève dans la Confédération (1814)
12 septembre 2025
Sissi, l’Impératrice assassinée sur le quai du Mont-Blanc (1898)
10 octobre 2025
Vacances de patates ou de pommes de terre?
12 décembre 2025
« C’était l’an mil six cent et deux »: l’Escalade (1602)